Les îles Féroe, archipel sauvage de l’atlantique nord

Les iles Féroé, petit archipel coincé entre l’Islande et la Norvège, composées de 18 iles volcaniques accidentées et rocheuses, offrent un magnifique territoire sauvage pour les randonneurs passionnés.

Nous embarquons vers ces iles sauvages de l’Atlantique Nord avec l’envie furieuse de découvrir des paysages vierges battus par le vent et une culture Féringienne aux antipodes de la nôtre. Elles jouissent d’un climat océanique tempéré et très humide, où le thermomètre ne descend jamais en dessous de -2° mais n’excède jamais les 12 même au meilleur de l’été.

Le brouillard et la pluie nous accompagnent tout le long de ce périple à travers ces iles, cette ambiance n’est pas sans nous rappeler notre voyage dans les iles Vestmann en Islande. Ce temps ajoute quelque chose de mystérieux à ces paysages, ce je ne sais quoi que l’on ne retrouve que dans le nord. La végétation est composée principalement de prairies de toundra et de falaises qui se jettent abruptes dans l’océan.
La rudesse du climat, le brouillard omniprésent et le vent ajoutent également à cette ressemblance.

Comment parler des iles Féroé sans évoquer le Grind ? Nous pensions qu’il s’agissait d’une tradition leur permettant de stocker de la nourriture pour les longs mois d’hiver. Sur place, nous découvrons une réalité toute autre en comprenant qu’il s’agit d’un simple divertissement et un pur plaisir de tuer…
Nous avons eu la chance de discuter avec des Féringiens qui sont opposés à cette pratique et la dénoncent. Ils nous ont expliqué l’importance de ne pas boycotter les iles afin de mettre en lumière ces atrocités aux yeux du monde en vue de les faire interdire. Le tourisme pourrait aussi permettre de développer l’observation des cétacés afin de les protéger de cette chasse.

Les iles Féroé offrent un immense terrain de jeux pour les randonneurs et les amoureux de beaux paysages vierges. Le ciel est bas, les routes sinueuses contournent parfois de larges fjords où se nichent de petits villages colorés qui nous évoquent ceux de Norvège. Même si nous avons parfois le sentiment d’être au bout du monde, les distances entre chaque village ne sont pas très grandes et nous ne sommes jamais seuls très longtemps.

C’est mitigés que nous quittons ces iles qui nous ont tant fait rêver avec leurs paysages sauvages et mystérieux mais qui nous ont aussi beaucoup interrogés sur la barbarie dont les Hommes font preuve à l’égard des animaux.

We embark towards these wild islands of the North Atlantic with the furious desire to discover virgin landscapes beaten by the wind and a Feringian culture at the antipodes of ours. They enjoy a temperate and very humid oceanic climate, where the thermometer never drops below -2° but never exceeds 12 even in the best of summer.

The fog and rain accompany us all along this journey through these islands, this atmosphere reminds us of our trip to the Vestmann Islands in Iceland. This weather adds something mysterious to these landscapes, something only found in the north. The vegetation consists mainly of tundra meadows and cliffs that drop steeply into the ocean.
The harsh climate, the omnipresent fog and the wind also add to this resemblance.

How can we talk about the Faroe Islands without mentioning the Grind? We thought it was a tradition to store food for the long winter months. On the spot, we discover a completely different reality when we understand that it’s just for fun and pure killing pleasure…
We have had the chance to talk to some Feringians who are opposed to this practice and denounce it. They explained to us the importance of not boycotting the islands in order to bring these atrocities to light in the eyes of the world so that they can be banned. Tourism could also be used to develop cetacean watching in order to protect them from this hunt.

The Faroe Islands offer a huge playground for hikers and lovers of beautiful unspoiled scenery. The skies are low, the winding roads sometimes skirt wide fjords with small colorful villages that remind us of Norway. Even if we sometimes feel like we are at the end of the world, the distances between each village are not very great and we are never alone for very long.

It is with mixed feelings that we leave these islands which made us dream so much with their wild and mysterious landscapes but which also questioned us a lot on the barbarity which the Men show towards the animals.